Crédit interdit bancaire : vos options en 2025
20 juin 2025
Crédit interdit bancaire : vos options en 2025

Comment obtenir un crédit en étant interdit bancaire

En France, près de 1,2 million de personnes sont concernées chaque année par une interdiction bancaire. Malgré le refus des banques traditionnelles, plusieurs solutions permettent d’emprunter en étant fiché Banque de France. Parmi elles : le microcrédit, le crédit hypothécaire ou encore la  vente à réméré.

Qu’est ce que l’interdiction bancaire ?

Être interdit bancaire signifie perdre le droit d’émettre des chèques, de contracter un crédit et parfois d’utiliser certains moyens de paiement. Son nom figure alors sur les fichiers de recensement des incidents de la Banque de France à savoir le FCC (Fichier Central des Chèques) et le FICP (Fichier des Incidents de remboursement des Crédits aux Particuliers).

Si vous souhaitez savoir si vous êtes fiché à la Banque de France, consultez cet article.

À lire : Fichage Banque de France : 5 points essentiels à connaître

L’interdiction bancaire entraîne des restrictions supplémentaires sur l’utilisation de services bancaires. L’objectif de cette mesure est de protéger le système bancaire contre les abus et d’encourager une gestion financière responsable de la part des consommateurs. Voici les points essentiels :

  • Elle peut limiter l’accès aux cartes de crédit, aux découverts et à d’autres services bancaires.
  • Elle est levée automatiquement après 5 ans, mais peut l’être plus tôt si les sommes dues sont remboursées.
  • Le débiteur doit prendre des mesures pour éviter de futurs incidents financiers.

Les conséquences d’une interdiction bancaire 

Cette sanction intervint en règle générale à la suite de divers impayés. La cause la plus répandue reste l’émission de chèques sans provision. Lorsque le solde du compte sur lequel est tiré le chèque demeure insuffisant, la banque procède à un rejet et signale l’incident auprès de la Banque de France, ce qui enclenche immédiatement l’interdiction (et l’interdiction formelle d’émettre un chèque, toutes banques confondues).  

Les dettes impayées et le surendettement constituent une autre cause significative d’interdiction bancaire. Si l’emprunteur ne parvient plus à rembourser ses échéances de prêt (prêt personnel, crédit immobilier, crédit à la consommation, découverts, etc.) l’établissement bancaire procède à la déclaration de l’incident auprès de la Banque de France. Contracter un nouvel emprunt auprès d’un organisme traditionnel est désormais impossible.  

💡 Bon à savoir  : Lorsqu’une personne se trouve en situation d’interdiction bancaire, il est tenu de remettre à son agence bancaire tous les moyens de paiement en sa possession, tels que les cartes bancaires et les carnets de chèques. L’établissement procède également à la suspension de toute autorisation de découvert accordée préalablement. Il est important de souligner que cette mesure affecte l’ensemble des comptes sur lesquels le client est désigné comme titulaire, y compris les comptes joints, et cela, indépendamment de l’institution bancaire ayant initié ou non l’interdiction. 

Les solutions pour les interdits bancaires en tant que propriétaire

Être interdit bancaire ne signifie pas que toutes les portes du financement sont définitivement closes. Plusieurs solutions peuvent être envisagées pour surmonter cette période difficile. Voici les différentes options et alternatives possibles. 

Type de crédit Conditions
Le micro crédit Pour les personnes exclues du crédit bancaire (ex : FICP). Montant : 300 à 8 000 €. Taux : 1 à 4 %. Durée : 6 à 60 mois. Procédure rapide et conditions souples.. Vous pouvez aussi obtenir des micro crédit express en 24 h allant jusqu’à 8 000 € comme l’indique Selectra.
Le crédit entre particuliers Emprunt via plateformes spécialisées. Taux et conditions négociables. Risques modérés grâce aux vérifications.
Le crédit hypothécaire Prêt garanti par un bien immobilier. Montant : 50 à 70 % de la valeur du bien. Risque de saisie en cas de défaut de paiement.
La vente à réméré Vente temporaire d’un bien immobilier avec option de rachat. Accès rapide à des liquidités même pour les interdits bancaires. Solution idéale pour financer un projet sans perdre définitivement son bien.

 

La différence pour les locataires interdits bancaires est l’absence d’un bien immobilier. Une première option consiste à rechercher un rétablissement bancaire par le biais d’un plan de surendettement auprès de la Banque de France. Cette démarche permet d’alléger ou de réorganiser les dettes afin de retrouver un équilibre budgétaire.

Il est aussi possible de recourir à des prêts entre particuliers, proposés en dehors du circuit bancaire traditionnel.

Enfin, certains organismes spécialisés dans l’accompagnement des personnes interdites bancaires proposent des dispositifs d’aide sociale. Ces mesures, bien que limitées, peuvent constituer une étape vers une régularisation bancaire.

À lire : Crédit pour FICP en CDI urgent : toutes nos solutions

Obtenir un crédit pour interdit bancaire peut s’avérer complexe au premier abord, mais des solutions existent. Il est essentiel de s’informer sur les différentes options disponibles et de consulter des professionnels pour évaluer la meilleure stratégie à adopter. 

Chez Apirem, nous associons notre expertise pour une gestion rapide et sécurisée de vos besoins financiers.

FAQ – Réponses aux questions fréquentes

Peut-on obtenir un crédit en étant fiché bancaire ?

Oui, mais la décision dépend entièrement de l’organisme prêteur et du type de prêt.

Qu'est-ce que l’interdiction bancaire (FCC) ?

Il s’agit de l’interdiction d’émettre des chèques (inscription au FCC) suite à un chèque sans provision non régularisé.

Quelle est la différence entre FICP et FCC ?

  • FCC : pour incidents liés aux chèques, interdiction d’en émettre pendant 5 ans.

  • FICP : pour incidents de crédit, fichage pouvant durer jusqu’à 5 ans (voire 7 ans en cas de surendettement)

Peut-on porter plainte ou contester un fichage abusif ?

Oui, en contactant la banque, puis le médiateur bancaire, et en dernier recours la CNIL, si le fichage est illégal ou non justifié