Comment réagir face à un rejet bancaire : vos options expliquées
Avoir un refus de crédit par les banques peut être décourageant, surtout lorsque cet argent allait financer un projet urgent ou résoudre un problème de trésorerie. Mais que faire en cas de refus de prêt ? Il existe de nos jours, des solutions de financement alternatives au circuit bancaire classique pour sortir d’une situation de crise. Faisons le point.
Quels sont les motifs du refus de crédit ?
Les établissements bancaires peuvent soumettre un refus de prêt pour plusieurs raisons :
Les établissements bancaires peuvent soumettre un refus de prêt pour plusieurs raisons :
- Un taux d’endettement trop élevé : Un taux d’endettement élevé signifie qu’auprès de la banque, vos revenus ne vous permettent pas de contracter un crédit dû à des emprunts déjà en cours.
En général, ce taux ne doit pas dépasser 35% de vos revenus mensuels. Si ce taux est supérieur à cette limite, les établissements bancaires peuvent considérer que vous êtes un risque élevé et peuvent être réticentes à vous accorder un nouveau crédit. Afin de calculer le taux son taux d’endettement, les revenus qui rentrent en jeu sont les suivants : les salaires nets, les revenues salariés non professionnels, les pensions alimentaires ou encore les pensions retraites. Pour réduire ce taux, il est envisageable de réduire vos dépenses mensuelles, de renégocier vos prêts actuels ou encore dans la mesure du possible d’augmenter vos revenus.
- Plusieurs prêts cumulés : un établissement financier n’est jamais rassuré face à une personne qui a de nombreux emprunts à son actif. Cela augmente le risque qu’elle ne puisse pas rembourser tous ses prêts en temps voulu. Également, la capacité d’emprunt est forcément diminuée. Si une grande partie de ses revenus est consacrée au remboursement de prêts, cela peut rendre difficile de s’acquitter des autres dettes ou le paiement des dépenses courantes. Un risque accru d’endettement est présent.
- Une situation professionnelle instable : Le profil de l’emprunteur a un impact direct sur l’obtention du prêt. En effet, la banque s’assure avant d’autoriser le prêt si son profil est favorable. Pour cela, elle analyse son historique bancaire, ses habitudes financières ou encore l’état de ses comptes. Les banques recherchent généralement des emprunteurs ayant des revenus réguliers et stables pour minimiser le risque de défaut de paiement.
- L’inscription au FICP/FCC/FNCI : avant de valider ou de refuser la demande de crédit d’une personne, les établissements financiers ont l’obligation d’interroger le FICP (fichier des incidents de remboursement des crédits aux particuliers) géré par la Banque de France pour savoir si elle y est inscrite ou pas. Ils peuvent aussi interroger le FCC (fichier central des chèques) ou encore le FNCI (fichier national des chèques irréguliers). Si jamais l’emprunteur est inscrit sur l’un de ces fichiers, il est peu probable, voire impossible que sa demande soit acceptée par l’organisme de crédit.
De plus, l’assurance emprunteur est généralement requise pour les prêts immobiliers et les prêts à la consommation importants, afin de protéger les intérêts de la banque prêteuse en cas de défaut de paiement de l’emprunteur. Elle peut également être obligatoire pour obtenir un prêt si la valeur du bien à acheter est importante.
En somme, si un emprunteur souhaite accéder au crédit auprès d’une banque son dossier devra être sans risque pour ces établissements.
Un établissement bancaire doit avoir la garantie que les emprunteurs pourront rembourser convenablement la somme empruntée.
Par conséquent, ces différentes situations constituent un motif de refus de la part des établissements de crédit.
Quelles sont les solutions alternatives en cas de refus des banques ?
Votre prêt bancaire n’a pas été accepté par votre banque et vous ne savez pas vers qui vous tourner ? De nos jours, il existe plusieurs solutions alternatives aux établissements financières classiques, qui sont accessibles même aux personnes surendettées qui sont fichées par la Banque de France mais aussi afin de combler un besoin de trésorerie. Nous pouvons citer entre autres :
- Le prêt entre particuliers
- Le financement participatif
- Le portage immobilier
Le prêt entre particuliers.
Aussi appelé crédit communautaire, le prêt entre particuliers fonctionne de la même façon qu’un crédit traditionnel, mais sans l’intervention des banques. Ici, le prêteur s’adresse à un tiers (cercle familial, amis, collègue, association) pour obtenir un crédit généralement en dessous de 10 000€.
Cette solution implique la signature d’un contrat classique. Cependant, il peut arriver que les deux personnes s’accordent sur les conditions de prêt et son remboursement. Le crédit octroyé peut être utilisé pour régler une situation imprévue (saisie immobilière, maladie, etc), rembourser des crédits (crédit de consommation, crédit immobilier…) ou mener à bien un projet.
À lire : Comment rembourser ses dettes grâce à la vente à réméré
Le financement participatif.
Le financement participatif, également connu sous le nom de crowdfunding, est une méthode de qui permet à des particuliers ou à des entreprises de lever des fonds auprès d’un grand nombre de personnes via une plateforme en ligne dédiée. C’est une alternative de crédit en pleine croissance en France.
Le financement participatif peut être une option intéressante pour les entrepreneurs et les entreprises qui rencontrent des difficultés à obtenir un crédit traditionnel, ou qui cherchent à valider leur intention auprès du grand public avant de le lancer. Il permet également aux particuliers de soutenir des dossiers qui les intéressent et de devenir acteurs de l’économie collaborative.
Cependant, le crowdfunding connait des limites : cette méthode reste plus ou moins incertaine, elle ne garantit pas les fonds nécessaires de votre projet et ce dans un délai incertain.
Le portage immobilier.
Le portage immobilier est une technique de vente immobilière qui permet à un propriétaire immobilier de vendre son bien tout en restant occupant de celui-ci. Le portage immobilier est également connu sous le nom de vente à réméré.
La solution de vente à réméré est différente au crédit par sa souplesse permet de débloquer des fonds assez rapidement pour éviter une saisie immobilière et se refaire une santé financière. En plus de cela, pas besoin de déménager. Le propriétaire du bien immobilier peut rester chez lui, pendant toute la durée du portage. A la fin des échéances qui peuvent durer jusqu’à 5 ans, la personne peut soit racheter son logement au prix conclu dans le contrat initial ou soit le vendre au prix du marché.
Ici, la demande se fait sans justificatif ou apport personnel. Les revenus du demandeur, sa situation financière, son profil professionnel ou encore son âge n’ont aucun impact sur la procédure. Même s’il est fiché à la Banque de France, surendetté ou s’il a déjà contracté plusieurs crédits à son nom, il obtenir l’accord sur son dossier sans tracas. En fait, tout le monde est éligible à cette solution. Il faudrait juste posséder un bien immobilier pour que son dossier de demande soit accepté.
À lire : Découvrez dans quel cas utiliser la vente à réméré
Cependant, il y a certaines conditions à respecter pour que son dossier soit éligible au portage immobilier :
- Le capital restant dû, s’il y en a un, doit être inférieur à 65% du montant du bien. Par exemple, pour un logement estimé à 150 000€, le capital restant dû sur le prêt immobilier doit être inférieur ou égal à 97 500€.
- Si le propriétaire souhaite procéder au rachat de son bien, un nouveau crédit immobilier devra être contracter auprès d’une banque à la fin de l’échéance prévue. Pour obtenir l’assurance d’un achat certain, nous accompagnons chaque personne dans leur projet tout au long de l’opération de vente à réméré.
Une fois ces conditions remplies, nous pouvons alors trouver le partenaire idéal pour faire l’opération de portage immobilier et ainsi obtenir un financement rapide grâce à la vente à réméré.
C’est pourquoi en cas de refus de la part des banques, nos experts vous accompagnent pour solder vos dettes, stopper une procédure de saisie ou financer un projet personnel ou professionnel.