Les solutions pour obtenir un prêt urgent sans refus
02/01/2024
solutions alternatives au crédit pour les interdits bancaires

Comment obtenir un prêt urgent sans refus ?

 

Dans un contexte où les taux d’intérêt ne cessent de grimper, les ménages rencontrent des difficultés croissantes pour obtenir un crédit, réduisant ainsi considérablement leur capacité d’emprunt. Face à cette situation délicate, on observe une recrudescence des refus de prêts bancaires. Mais que faire lorsqu’on se retrouve face à un refus de prêt bancaire ? Quelles sont les démarches à entreprendre et quelles alternatives envisager, notamment en ce qui concerne l’option d’un prêt urgent sans refus ? Apirem vous offre un éclairage sur ces problématiques.

 

Les facteurs qui influencent les banques lors d’un prêt bancaire refusé

Que ce soit pour un projet immobilier ou pour un besoin de consommation, les banques évaluent chaque demande de prêt selon des critères bien spécifiques. Ces derniers varient en fonction du type d’emprunt sollicité à la banque. Ainsi, les conditions d’accès et les règles d’éligibilité ne seront pas les mêmes pour un crédit immobilier et un crédit à la consommation. Examinons de plus près les causes qui peuvent mener à la déclinaison de ces deux types de crédits.

Les causes de refus d’un prêt à la consommation

La première cause de refus de prêt à la consommation est souvent due à une capacité de remboursement insuffisante. Évaluée à partir de la situation financière de l’emprunteur, elle inclut les revenus réguliers, les charges courantes et le taux d’endettement. Si ce dernier est supérieur à 33 %, il est généralement considéré comme un risque par la banque.

L’historique de crédit via les fichiers FICP et FCC de la Banque de France est également un élément scruté à la loupe. Un historique marqué par des incidents de paiement, des retards répétés, ou des défauts de remboursement de crédits précédents peut sérieusement compromettre les chances d’obtenir un nouveau prêt. Trop de demandes de crédits, effectuées de manière simultanée peuvent alerter l’établissement bancaire et mener à l’opposition des banques.

La stabilité professionnelle joue également un rôle crucial. Les personnes en CDI ou avec une ancienneté professionnelle significative et des revenus réguliers sont perçues comme moins risquées. À l’inverse, un contrat précaire (CDD, intérim) ou une période d’essai récente peut représenter un frein, car ces situations sont souvent associées à une incertitude de revenus futurs.

La demande de prêt immobilier ou à la consommation dispose de conditions bien spécifiques. Le dossier de financement de l’emprunteur doit être conforme aux règles strictes d’accès au crédit. L’augmentation des refus de la part des banques se traduit par une situation plus ou moins à risque, qui fait peur aux établissements bancaires. Pour obtenir un prêt immobilier, l’apport immobilier doit être égal à 10% de la somme totale empruntée. En revanche, un apport personnel n’est pas obligatoire pour obtenir un crédit à la consommation. Il suffit de justifier sa situation par le biais d’un dossier de financement ou d’une épargne.

Les causes de refus d’un crédit immobilier

Dans le cadre de l’analyse financière liée à l’octroi de prêts immobiliers, plusieurs facteurs clés sont examinés pour évaluer la faisabilité du projet. Ces demandes étant souvent jugées plus risquées, les raisons des potentiels refus sont multiples. Pour commencer, une gestion financière instable, marquée par des incidents bancaires récurrents ou un fichage auprès de la banque de France est le premier indicateur défavorable. Le principe du taux d’endettement à 33 % s’applique également pour ce type de demandes.

Dans un tel contexte, l’acquisition d’un bien immobilier dont la mensualité de remboursement excède les capacités financières de l’emprunteur conduit fatalement à un refus de prêt. Au-delà de la stabilité économique, les banques ont également pour habitude d’analyser scrupuleusement la viabilité du projet. Dans le cas d’un prix d’achat excessif ou d’une estimation de faible rentabilité locative, le dossier sera considéré comme peu fiable.

Il en est de même pour les emprunteurs n’ayant pas suffisamment d’apport au moment de leur demande de crédit immobilier. Un apport insuffisant est souvent perçu, de la part des établissements prêteurs, comme un signe de précarité financière ou de faible engagement dans le projet, accentuant les risques de contestation dans la majorité des cas.

Le dernier point d’attention porte sur l’assurance emprunteur. Non seulement cruciale, elle est également obligatoire. Des conditions de santé préexistantes ou jugées à risque peuvent conduire la compagnie d’assurance à ne pas couvrir l’emprunteur. En cas de non-prise en charge, la banque optera systématiquement pour une contestation de la demande.

Bon à savoir :

En 2023, le monde financier a été marqué par une hausse significative des taux d’intérêt, impactant directement la capacité d’emprunt des particuliers. Cette augmentation a entraîné une réduction notable de la somme empruntable pour les mêmes revenus, comparativement aux années précédentes. À titre d’exemple, avec un taux nominal de 3,2 % en mars 2023, la capacité d’emprunt a diminué d’environ 15 % par rapport à janvier 2022, où le taux nominal était de 1,20 %​​.

De plus, le dépassement du taux d’usure est devenu une préoccupation croissante. Pour rappel, le taux d’usure est le taux maximum auquel les banques sont autorisées à prêter, incluant tous les frais associés au crédit (taux d’intérêt, frais d’assurance, frais bancaires, etc.). Avec l’augmentation des taux d’intérêt et d’autres coûts associés aux prêts, de nombreux emprunteurs se sont retrouvés à dépasser ce taux d’usure, conduisant inévitablement à un refus de crédit de la part des banques.

Que vaut l’accord de principe ?

L’accord de principe est un document fourni par la banque dans lequel elle exprime son intention de poursuivre la procédure de crédit immobilier. Mais alors, est-ce qu’après la signature de l’accord de principe la banque dispose du droit de refuser votre prêt immobilier ? L’accord de principe n’a pas de valeur d’engagement contractuel, c’est une des conditions juridiques donnée par la banque lors de la signature de ce dernier. La banque dispose alors du droit de refuser votre demande de crédit immobilier. C’est une des conditions auxquelles il faut prêter attention, car seule l’offre de prêt dispose d’une valeur d’engagement.

Que faire en cas de prêt bancaire refusé ?

Retravailler son dossier  

Après avoir essuyé un refus de prêt, il est important de bien en comprendre les causes et de rectifier la situation. Restructurer ses finances pour présenter une meilleure stabilité financière, améliorer sa capacité d’emprunt ou encore apporter des pièces justificatives fiables sont des étapes clés à mettre en place avant d’effectuer une nouvelle demande de prêt. Une des approches les plus efficaces reste également de solliciter l’aide d’un courtier.

Avec ses connaissances approfondies du marché et des critères d’éligibilité des différents organismes prêteurs, il identifiera aisément les points faibles du dossier et sera en mesure de proposer de nombreuses pistes d’amélioration pour optimiser les futures demandes.

Par ailleurs, un courtier a généralement plus de facilité pour négocier des conditions de prêt plus favorables, telles qu’un taux d’intérêt plus intéressant ou des conditions de remboursement plus souples.

Faire un regroupement de crédit 

Véritable alternative en cas de rejet de demande de prêt, et dans le cas d’un taux d’endettement trop élevé, le regroupement de crédit apparaît alors comme une réelle solution stratégique. En allongeant la durée et en consolidant plusieurs dettes en un seul et même prêt, ce processus permet à la fois de simplifier la gestion des finances, mais également de réduire considérablement le taux d’endettement global de l’emprunteur grâce à une mensualité de remboursement unique.

En diminuant ces charges, le profil financier du demandeur revêt rapidement un caractère plus attractif aux yeux des divers établissements bancaires. Attention cependant à bien prendre en considération toutes les données liées au regroupement de crédit. L’allongement de la durée aura tendance à augmenter significativement le montant des intérêts, et par voie de conséquence, le coût global de l’emprunt.

Trouver une alternative lors prêt bancaire refusé

Dans le cas où les refus de crédits s’enchaînent de la part des différents organismes prêteurs, il existe d’autres alternatives pouvant pallier ces contraintes.

Parmi celles-ci, la vente à réméré tire son épingle du jeu. Régi par la loi, ce mécanisme financier consiste à vendre temporairement son bien immobilier en conservant la possibilité de le racheter dans un délai convenu, généralement fixé entre 6 mois et 5 ans. Particulièrement adaptée en cas de besoin urgent de liquidités ou lorsqu’un prêt devient inaccessible suite à une ou plusieurs contestations, la vente à réméré offre une bouffée d’air frais aux individus confrontés à des impasses financières, mais est également très appréciée pour investir professionnellement ou acquérir un nouveau bien immobilier, et ce, même en cas de prêt refusé.

Vous souhaitez en savoir plus sur les avantages de la vente à réméré ? N’hésitez pas à contacter nos spécialistes en portage immobilier. Disponibles et à l’écoute, nos équipes vous accompagnent dans la réalisation de vos projets et vous offrent des solutions personnalisées.