Crédit pour interdit bancaire ? Les solutions et les alternatives disponibles 
03/06/2024
solutions alternatives au crédit pour les interdits bancaires

Les méthodes pour obtenir un crédit pour interdit bancaire garanti 

 

Solliciter un crédit lorsque l’on est frappé d’une interdiction bancaire représente un défi majeur. La plupart des établissements bancaires refusent d’accorder des prêts aux personnes dans cette situation, craignant un risque accru de surendettement. Il existe cependant de nombreuses alternatives à travers des options telles que le crédit hypothécaire, le microcrédit ou encore la vente à réméré. Mais comment obtenir un crédit pour interdit bancaire ? Apirem vous présente ses solutions. 

Définition de l’interdiction bancaire 

Etre interdit bancaire désigne une situation dans laquelle un individu se voit retirer le droit d’émettre des chèques, de contracter un nouveau crédit, et dans certains cas, se retrouve limité dans l’utilisation de ses moyens de paiement. Son nom figure alors sur les fichiers de recensement des incidents de la Banque de France à savoir le FCC (Fichier Central des Chèques) et le FICP (Fichier des Incidents de remboursement des Crédits aux Particuliers).  

Cette interdiction peut également s’accompagner de restrictions supplémentaires sur l’utilisation de services bancaires, tels que les cartes de crédit ou les découverts autorisés, selon les décisions de la banque ou des incidents financiers additionnels. L’objectif de cette mesure est de protéger le système bancaire contre les abus et d’encourager une gestion financière responsable de la part des consommateurs. Pour lever une interdiction bancaire avant le délai légal de 5 ans, le débiteur concerné doit rembourser les sommes dues et prendre des mesures pour éviter de futures incidences financières négatives. 

 

Les causes de l’interdiction bancaire 

Cette sanction intervint en règle générale à la suite de divers impayés. La cause la plus répandue reste l’émission de chèques sans provision. Lorsque le solde du compte sur lequel est tiré le chèque demeure insuffisant, la banque procède à un rejet et signale l’incident auprès de la Banque de France, ce qui enclenche immédiatement l’interdiction (et l’interdiction formelle d’émettre un chèque, toutes banques confondues).  

Les dettes impayées et le surendettement constituent une autre cause significative d’interdiction bancaire. Si l’emprunteur ne parvient plus à rembourser ses échéances de prêt (prêt personnel, crédit immobilier, crédit à la consommation, découverts, etc.) l’établissement bancaire procède à la déclaration de l’incident auprès de la Banque de France. Contracter un nouvel emprunt auprès d’un organisme traditionnel est désormais impossible.  

Bon à savoir : Lorsqu’une personne se trouve en situation d’interdiction bancaire, il est tenu de remettre à son agence bancaire tous les moyens de paiement en sa possession, tels que les cartes bancaires et les carnets de chèques. L’établissement procède également à la suspension de toute autorisation de découvert accordée préalablement. Il est important de souligner que cette mesure affecte l’ensemble des comptes sur lesquels le client est désigné comme titulaire, y compris les comptes joints, et cela, indépendamment de l’institution bancaire ayant initié ou non l’interdiction. 

Crédit pour interdit bancaire : aperçu des options disponibles  

Être frappé d’interdiction bancaire ne signifie pas que toutes les portes du financement sont définitivement closes. Plusieurs solutions peuvent être envisagées pour surmonter cette période difficile. Nous vous proposons un tour d’horizon des différentes options et alternatives possibles. 

 

Les types de crédit pour interdit bancaire 

  • Microcrédit : Le microcrédit est conçu pour aider les personnes exclues des prêts bancaires traditionnels, souvent à cause de leur inscription au FICP en France. Les organismes de microcrédit offrent des prêts avec des taux d’intérêt plus élevés mais accessibles à ceux qui ne peuvent pas obtenir de crédit autrement. Ces prêts sont souvent de montants limités mais peuvent suffire pour démarrer une activité. Les conditions de remboursement sont adaptées à la situation financière de l’emprunteur pour éviter l’endettement excessif.

  • Crédit entre particuliers : Le crédit entre particuliers est une forme de prêt où les individus empruntent directement à d’autres personnes via des plateformes spécialisées, contournant ainsi les banques traditionnelles. En France, cela offre une alternative aux personnes interdites de crédit par les banques, comme celles inscrites au Fichier des incidents de remboursement des crédits aux particuliers (FICP). Les conditions de remboursement et les taux d’intérêt sont négociés directement, offrant une flexibilité, mais comportant aussi des risques. Les plateformes servent d’intermédiaires et de régulateurs, facilitant les transactions et réduisant les risques pour les prêteurs grâce à des vérifications de solvabilité.

  • Crédit hypothécaire : Le crédit hypothécaire permet aux propriétaires immobiliers de contracter un prêt en utilisant leur bien comme garantie de remboursement. En France, cette option peut être envisagée par ceux interdits de prêt par les banques traditionnelles, notamment s’ils sont inscrits au FICP. Les organismes spécialisés offrent ces prêts, qui peuvent être utilisés à des fins personnelles ou professionnelles. Cependant, cette option doit être envisagée avec prudence, car en cas de non-remboursement, le bien immobilier peut être saisi par le prêteur pour recouvrer la dette.

     

  • Crédit rapide : Le crédit rapide est une option proposée par des institutions spécialisées, offrant des démarches simplifiées pour obtenir rapidement des fonds. En France, cela peut être une alternative pour ceux interdits de prêt par les banques traditionnelles, comme ceux inscrits au FICP. Bien que pratique, les taux d’intérêt associés sont généralement plus élevés, nécessitant une évaluation minutieuse de sa capacité de remboursement.

     

  • Prêt sur gage : Le prêt sur gage permet d’obtenir un crédit en utilisant un bien de valeur comme garantie auprès d’une institution telle que le Crédit Municipal. En France, cela peut être une option pour ceux interdits de prêt par les banques traditionnelles, notamment s’ils sont inscrits au FICP. Ce type de prêt est généralement utilisé pour des besoins personnels urgents et offre un montant correspondant à une fraction de la valeur de l’objet mis en gage. Le remboursement du prêt est conditionné par la restitution de l’objet mis en gage.

     

  • Crédit à l’étranger : Le crédit à l’étranger implique de solliciter des prêts auprès de banques situées en dehors de la France, souvent perçues comme étant moins strictes envers les interdictions bancaires françaises telles que celles du FICP. Cependant, cette option comporte des risques et des complexités supplémentaires.

 

Les solutions alternatives 

  • Vente à réméré : La vente à réméré permet à ceux possédant un bien immobilier, même interdits de crédits par les banques, de vendre temporairement leur bien tout en conservant la possibilité de le racheter dans un délai convenu. Cela offre un accès immédiat à des liquidités pour financer un projet personnel ou professionnel.

     

  • Aides familiales : Les aides familiales consistent à demander de l’aide financière à des proches pour un prêt personnel. Cette option peut être utile en cas d’interdiction de crédits par les banques. Il est important de définir clairement les conditions du prêt à l’avance pour éviter les malentendus.

     

  • Associations : Les associations offrent des solutions de financement aux personnes interdites de crédits par les banques ou organismes financiers, notamment lorsqu’elles se trouvent en situation de fragilité financière. Ces aides prennent souvent la forme de prêts d’honneur sans intérêts, conçus pour soutenir des projets de réinsertion professionnelle ou personnelle. Ces demandes de financement peuvent aider à obtenir un montant d’argent nécessaire pour concrétiser un projet, avec des conditions de durée et de remboursement définies dans le dossier de demande.

Il est important de souligner que ces options nécessitent une approche encadrée par des professionnels, en pesant soigneusement les avantages et les inconvénients de chaque solution, l’objectif étant de retrouver une stabilité financière durable, sans s’exposer à de nouveaux risques de surendettement. 

 

Opter pour une solution viable à long terme avec la vente à réméré 


Dans le contexte de l’interdiction bancaire, trouver une solution durable permettant de
redresser sa situation financière tout en évitant les pièges du surendettement est crucial. L’une des stratégies méconnues, mais efficaces dans certaines circonstances est la vente à réméré. Pour illustrer concrètement l’impact et le fonctionnement de cette option, nous vous proposons d’examiner une étude de cas en réméré sur un interdit bancaire. 

Thierry, artisan dans le bâtiment, s’est retrouvé en situation d’interdiction bancaire suite à une série de mésaventures financières, incluant des retards de paiement sur un crédit professionnel et des difficultés à gérer sa trésorerie. Face à la menace de saisie de son atelier, il a cherché une solution lui permettant de conserver son outil de travail tout en réglant ses dettes. 

La vente à réméré s’est présentée comme une solution adaptée. Ce dispositif a permis à Thierry de vendre son atelier à un investisseur tout en ayant la possibilité de le racheter dans un délai de 5 ans. Le prix de vente convenu couvrait l’intégralité de ses dettes et lui fournissait un capital de départ pour relancer son activité. De plus, un accord, grâce à l’indemnité d’occupation, il a pu continue d’utiliser son atelier.

 

Cette opération a offert plusieurs avantages à Thierry  : 

  • Règlement immédiat de ses dettes : Thierry a pu rembourser ses dettes et lever son interdiction bancaire. 
  • Conservation de son outil de travail : En restant dans son atelier, il a pu continuer son activité sans interruption, crucial pour sa réputation et ses revenus. 
  • Planification d’un rachat : Avec les termes de rachat explicitement définis, Thierry a désormais une vision claire de son objectif financier pour les années à venir. 

Obtenir un crédit pour interdit bancaire peut s’avérer complexe au premier abord, mais des solutions existent. Il est essentiel de s’informer sur les différentes options disponibles et de consulter des professionnels pour évaluer la meilleure stratégie à adopter. Chez Apirem, nous associons notre expertise à celle d’investisseurs aguerris, pour une gestion rapide et sécurisée de vos besoins financiers. Contactez-nous pour bénéficier de conseils personnalisés et de solutions adaptées à votre situation.